Protéger
son épargne de la crise en plaçant ses économies dans l’immobilier,
c’est un réflexe d’épargnant depuis quelques années déjà. Mais dans quel
pays investir pour un achat immobilier rentable ? En effet, à l’heure
de choisir dans quoi investir en 2014, va se poser la question de savoir
comment contourner la crise, en profitant des meilleurs opportunités du
marché européen : et l’immobilier espagnol arrive en tête.
Quel pays dans le monde choisir pour investir ?
L’investissement
immobilier à l’étranger est risqué, surtout si on n’est pas sur place
pour gérer son bien : il peut y avoir des problèmes de construction, des
soucis avec le locataire, ou des fermetures de banques et des
faillites. Le meilleur pays dans le monde pour un investissement
immobilier doit donc combiner deux choses : des opportunités de
rendement important, et une certaine stabilité.
Quitte
à choisir, il vaut donc mieux investir dans un pays d’Europe, même si
la crise immobilière en 2014 continue. En effet, celle-ci ne sera pas
éternelle, et elle favorise pour l’instant l’épargnant qui aime prendre
des risques, en offrant notamment des prix en baisse. La pierre n’a
jamais coûté aussi peu cher sous certaines latitudes, et les taux
d’intérêts sont en baisse !
Quel est le meilleur pays d’Europe pour investir malgré la crise ?
Certains
européens ont plus touchés que d’autres par la baisse des prix de
l’immobilier. C’est notamment le cas de l’Espagne, où l’on ne compte
plus le nombre de panneaux « à vendre » lorsqu’on se promène sur une
large avenue. Le pays a vu l’ensemble de son parc immobilier perdre de
la valeur, du studio jusqu’à la villa avec piscine.
Mais
pour investir dans l’immobilier en Espagne, mieux vaut savoir où et
quand acheté, et éviter les accueils de ce type d’investissement. Une
fois les techniques et les modalités d’achat en 2014 connues, chacun
sera libre de se forger sa propre opinion sur le pourquoi investir en
Espagne.
Est-ce une bonne idée d’acheter en Espagne en 2014 ?
Dans
certaines villes espagnoles, acheter un appartement coûte 20 % moins
cher qu’à la même époque l’année dernière. Certains prévisionnistes
annoncent déjà que cette chute ne va pas s’arrêter de si tôt, mais ce
n’est pas une raison pour attendre trop longtemps et rater les bonnes
affaires. En effet, pour le retraité qui a un peu d’argent à investir
dans la pierre, la possibilité de se payer une maison sur la Costa del
Sol est réelle, au prix d’un petit appartement sur la Côte d’Azur en
France. Peu de pays offrent des grandes surfaces pour 100 000 euros, et
l’Espagne en fait partie.
En
matière d’immobilier, il y a une règle : les opportunités passent, il
faut les saisir ! Acheter dans la péninsule ibérique regroupe plusieurs
avantages.
La baisse des prix de l’immobilier : l’Espagne dans le peloton de tête.
Les
prix ont beaucoup baissé, et cela se voit essentiellement dans les
zones de la bulle immobilière de 2008 qui s’est effondrée. Là où on a
construit à tout va, les prix partent à vau l’eau. Même si dit comme
cela, on ne se rend pas forcément compte que l’Andalousie, et presque
tout le sud de l’Espagne a perdu 25 % de sa valeur en quatre ans, et
plus de 30 % sur la Costa del Sol.
Pour
celui qui a acheté avant 2008, la pilule est difficile à avaler, mais
pour un français qui voudrait acheter en 2014 dans cette zone ou aux
Baléares et aux Canaries, il y a de bonnes affaires à faire en
perspective. Même Barcelone n’a pas été épargné par la baisse des prix,
puisqu’on constate que les logements se vendent maintenant 15 % moins
chers qu’il y a 4 ans. Et que dire des autres grandes villes d’Espagne :
Valence, Madrid…
Pourquoi investir en Espagne en 2014 ?.
On
pourrait citer des milliers de raisons, allant du FC Barcelone au goût
incomparable de la Paella, mais nous nous contenterons de rester
objectif. L’immobilier c’est du sérieux, tentons de l’être encore
quelques minutes.
Les placements classiques ne rapportent plus comme avant.
Force
est de constater que le livret A, l’assurance vie, ou la Bourse, ce
n’est plus tout à fait ça. Reste à savoir où mettre son argent pour
éviter que son capital ne disparaisse sous la grisaille récurrente de la
crise. Au choix, reste l’or et l’immobilier. L’immobilier en France a
vécu, notamment en raison de la disparition de la loi Scellier, et des
difficultés de défiscaliser en 2014 et dans les quelques années à venir.
Le dispositif Dufflot n’est pas convaincant, tout du moins pour une
majorité des investisseurs, même si il présente un certain intérêt.
Quels sont les prix de l’Espagne par rapport à la France ?.
Avant
de se demander s’il est bon d’acheter dans la péninsule ibérique, un
rapide petit comparatif des prix au mètre carré. La différence entre les
deux pays est flagrante, puisqu’on passe de 2000 à 2500 euros en
moyenne. 25 % d’écart, ça peut aider un acheteur à se décider, même le
plus récalcitrant. Et encore, on ne parle même pas de la différence
entre Madrid et Paris, les deux capitales ne jouent pas dans la même
cour : de 2000 euros à 8000euros, cherchez l’erreur…
La baisse de l’immobilier en 2014 : oui ou non ?.
Les
prévisions pour l’Espagne ne sont pas bonnes. Il y a beaucoup de
logements vacants, qui ne trouvent pas preneurs, et cela ne va pas aider
les prix de l’immobilier à remonter. C’est donc une bonne nouvelle pour
celui qui n’est pas encore propriétaire. Plus il y aura de chômeurs et
de plans de rigueur, et moins les biens immo seront chers. On prédit
encore 3 années de grande baisse au pays, avec à peu près 15 % de chute.
Les petits malins ont déjà fait le calcul… Maintenant ou attendre
encore, à chacun de voir selon ses possibilités financières et le bien à
acquérir.
Les bonnes affaires espagnoles : c’est le moment d’acheter ?.
Tout
va dépendre de son investissement. Globalement, l’Espagne est à diviser
en trois zones : les grandes villes (Barcelone, Madrid, Valence), les
îles (Ibiza, Canaries, Baléares) et les villes du bord de mer (Costa del
Sol en tête). La problématique n’est pas la même selon ces trois zones.
Acheter à Barcelone, c’est une belle opportunité. La ville est
attirante, vivante, et bien moins cher que Paris. Les biens intéressants
ne restent pas trop longtemps libre, donc si coup de cœur il y a, c’est
maintenant ou en 2015. Pour les îles, ce sont parfois des propriétés
d’exception. Inaccessibles il y a encore quelques années, c’est le
moment d’acheter pour ceux qui rêvent de se faire une place au soleil, à
Ibiza ou ailleurs dans la Méditerranée.
La
problématique de la Costa del Sol est différente : on trouve des
appartements de standing à la pelle, et on ne compte plus les résidences
vides. Attendre 3 ans, c’est anticipé une chute vertigineuse. Le souci
restera le règlement des charges pour les acheteurs d’un appartement en
copropriété : être seul dans un immeuble, c’est être seul à régler la
note…
Quoi
qu’il en soit, il ne faut pas hésiter à négocier le prix de vente, même
s’il paraît bas, et surtout si le propriétaire est une banque. C’est en
temps de crise que l’on fait les meilleures affaires, même si l’éthique
du procédé est à revoir. Cerise sur le gâteau, la taxe foncière
espagnole est moins importante que son homologue française (30 % de
différence).
Les risques d’acheter en Espagne.
Comme
il y a toujours deux côtés à une médaille, vouloir faire une bonne
affaire peut aussi être une source d’infortune. Ne pas acheter n’importe
où, dans une zone désertique et vidée de ses habitants. Même chose pour
celui qui pense acheter pour louer. Le chômage explose en Espagne, et
il n’est pas rare que les cadres retournent vivre chez leurs parents. Un
appartement vide, même acheter à bas prix, reste un problème de taille.
Attention aussi aux immeubles qui ont été construits à la va vite, et
ils sont nombreux. Ce type de bien se dégrade plus vite que son ombre.
Enfin, il se dit que les appartements sont énormément squattés en
Espagne s’ils restent vides trop longtemps. L’information est à
vérifier, mais il est conseillé d’habiter dans son logement s’il n’est
pas loué, afin d’éviter ce genre de désagréments.
La
démarche à suivre, pour un français qui veut investir en Espagne en
2014, c’est de se rendre sur place, de vivre quelques temps dans la
ville choisie, puis de se faire aider d’un avocat, surtout si on ne
parle pas espagnol : un tient vaut mieux que deux tu l’auras !.
Le guide de l’achat immobilier en Espagne.
Acheter en Espagne, d’accord, mais en sachant où l’on met les pieds. Pour les néophytes, quelques infos fiscales et juridiques.
Le numéro d’identification.
Tout
étranger qui investi dans l’immobilier en Espagne se verra remettre un
numéro d’identification qui devra figurer sur tous les papiers
officiels. Le NIE ne servira pas qu’à acheter ou à revendre son
logement. En effet, ce numéro permettra de payer les impôts dus, sur son
logement, sur ses revenus ou sur son véhicule. Il sera demandé pour
être affilié à la sécurité sociale, ou pour créer une entreprise. Même
chose pour ouvrir un compte en banque, et pouvoir y déposer de l’argent
ou le retirer.
Les frais pour un achat immobilier en Espagne.
S’il
n’y avait que la somme remise au vendeur dans une transaction
immobilière, les investisseurs vivraient dans le meilleur des mondes…
Mais les choses sont différentes, en France comme ailleurs, et
l’Espagne, même en crise, ne fait pas exception à la règle.
Tout
commence par les frais d’acquisition. Ils tournent autour de 9%, et
comprennent l’impôt, la TVA et les frais de notaire (1,5 % du prix
final). Le montant peut varier selon qu’il s’agisse d’un immeuble ancien
ou d’un appartement neuf.
Ensuite,
il faut ajouter les taxes annuelles. Il y a bien sûr la taxe foncière,
même si son prix est plus bas qu’en France, mais aussi la taxe
communale, qui permettra notamment de régler la question des ordures
ménagères. En cas d’achat dans une copropriété, il y aura les frais de
syndic, qui dépendent de la surface à entretenir, de l’état de
l’immeuble et des installations (piscine…).
Comment acheter en Espagne
Tout
comme en France, il y a une procédure à respecter. Si vous faites les
choses dans les règles, vous deviendrez un heureux propriétaire
ibérique : olé !
On
commence par signer la promesse de vente, engagement de l’acheteur en
attendant d’avoir les fonds, surtout s’il faut faire un crédit
immobilier. Cette promesse de vente est un engagement financier, et en
cas de désistement, il faudra s’acquitter de 10 % du prix d’achat. Une
foi le délai de la promesse écoulé, l’acte de vente se signera chez un
notaire, contre remise de la totalité de la somme. Le gros plus par
rapport à la France, où il faut attendre entre 2 et 3 mois pour que
l’acte authentique soit signé, c’est le raccourcissement des délais : 15
jours d’attente en moyenne, à peine le temps de régler son déménagement
d’en France…
Pour
conclure, il est donc possible d’investir dans l’immobilier en 2014,
tout en faisant une bonne affaire. L’Espagne pourrait bien être
l’eldorado attendu, surtout pour les primo accédants. Reste à accepter
de changer de vie (déjeuner à 15 h, dîner à 22 h), et à préparer sa
crème solaire pour l’été qui ne finira pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire